Les Uniformes pendant la campagne des Cent Jours - Belgique 1815 

Commandant la 2ème Brigade de la 4ème Division de Cavalerie

Grade : Maréchal de Camp

Nom et prénom, (titre) : AMEIL Auguste Jean Joseph Gilbert, baron

Né le... - Mort le... : 6 janvier 1755 à Paris - 16 septembre 1822 à Paris

Biographie pendant les Cent Jours :
Il donne son adhésion à l'abdication de Napoléon le 7 avril 1814, et accepte les faveurs des Bourbons. D'abord mis en congé le 10 mai 1814, il est placé comme commandant supérieur de l'École militaire de Paris le 05 juin de la même année. Fait Commandant de la Légion d'honneur le 29 juillet et Chevalier de Saint-Louis le 20 août suivant, il est mis en non-activité le même jour. Il accompagne néanmoins le Comte d'Artois à Lyon le 05 mars 1815, lorsque ce prince veut s'opposer à la marche de Napoléon sur Paris, mais la défection générale des troupes oblige le Comte à retourner à Paris. Il se range alors sous les drapeaux de son ancien chef le 08 mars. Envoyé par Napoléon à Auxerre, il est arrêté par ordre du Roi le 10 mars, et de là transféré à la prison de l'Abbaye, à Paris: il y est encore lorsque l'Empereur entre aux Tuileries. Il est libéré de sa geôle le 20 mars et immédiatement employé au IIIème Corps d'observation le 6 avril 1815. Il est nommé à la tête de la 2ème brigade de la 4ème Division de cavalerie au Ier Corps de cavalerie de réserve de l'armée du Nord le 3 juin 1815. La journée de Waterloo ayant terminé cette courte campagne, il sera fait général de division en juillet par le gouvernement provisoire. Il adressera à Louis XVIII une lettre pour justifier sa conduite. Il n’en sera pas moins compris dans ceux que l'ordonnance de proscription du 24 juillet traduira devant un conseil de guerre. Il quittera aussitôt la France et se réfugiera en Angleterre, puis en Hanovre et se disposera à passer en Suède. Il sera arrêté à Lunebourg d'où il sera transféré à Hildesheim et déposé dans une prison d'État. Mis en jugement, en France, comme prévenu de haute trahison, le premier conseil de guerre de la première Division Militaire le condamnera à mort par contumace le 15 novembre 1816. Une ordonnance royale du 25 juin 1821 le déclarera compris dans l'amnistie, accordée par la loi du 2 janvier 1816 et il rentrera immédiatement dans ses droits, titres, grades et honneurs. Il sera admis à la retraite le 24 octobre suivant.